Tout comme le personnage principal, je ne connaissais cette page d'histoire française. Page bien noire. Celle du Vel d'Hiv, pour vélodrome d'hiver. Pendant l'occupation nazie en France, ce lieu a servi "d'entrepot" de familles françaises juives qui ont ensuite été déportées dans les camps d'extermination. Des milliers de personnes, en majorité des enfants, ont vécu une mort horrible.
Elle s'appelait Sarah est l'histoire d'une journaliste américaine, Julia, vivant à Paris à qui l'on demande d'écrire un article pour la commémoration du Vel d'Hiv. Elle entreprend des recherches sur ces événements marquants et elle y découvre l'histoire d'une petite fille, Sarah, étrangement liée à la propre histoire de la belle-famille de Julia.
Le résumé ne fait pas justice au récit qui nous amène en France, puis en Italie, puis aux États-Unis. L'histoire se promène en 1942, année de la terrible rafle, à 2004, soixante plus tard.
Une superbe histoire qui se lit comme on déguste un bon vin. En même temps, il lève le voile sur un épisode de la Deuxième guerre mondiale dont on ne parle pas. Je vous le recommande grandement.
1 commentaire:
Je confirme : c'est excellent et, effectivement, un roman dont on ne peut laisser de côté sans vouloir y retourner pour lire la suite dès qu'on a une minute! Il se lit très facilement. Un chapitre en italique signifie le passé et un chapitre normal signifie le présent. On peut ainsi naviguer entre le présent et le passé, sans se demander où on en est dans l'histoire. Évidemment, le passé finit par rejoindre le présent; moment que le lecteur attend avec impatience, pour enfin savoir la suite de cette histoire malheureuse! J'aime bien les romans contenant des faits historiques et bien ficelés côté "inventé". Un livre à lire absolument!
Enregistrer un commentaire